Il est des écrivains transportés, des funambules littéraires qui oscillent, d’avant en arrière, cherchant leur équilibre entre une ferveur quasi mystique et une impérieuse obsession. Ceux-là tournent autour de leur axe, dont ils s’éloignent puis se rapprochent, petit point d’abord imperceptible se faisant de plus en plus lumineux. Michel Bernard est de cette étoffe.